BEATRICE FERRAN

BEATRICE FERRAN

II y a 150 ans, les peintres de Barbizon ont mené une véritable guérilla, qui fut soutenue par Georges Sand. Dans ce texte, elle anticipe l’urgence écologique actuelle.

«Si on n’y prend pas garde, l’arbre disparaitra et la fin de la planète viendra par desséchement sans cataclysme nécessaire, par la faute de l’homme. » ­

1872 – Georges Sand – Extraits de l’ouvrage Impressions et souvenirs.

En limite de…

Ligne horizontale de la route et confrontation avec les verticalités de la forêt, la limite, la frontière où deux mondes se rencontrent et s’affrontent :

  • L’univers du végétal et son organisation
  • la rentabilité humaine, son organisation, ses intérêts économiques et géographiques.

L’arbre est là, enraciné dans son sol, sculpture vivante.

Sa résilience lui permet d’affronter le béton.

Sa ligne se tend vers le ciel envers et contre tout. Ses branches cassent les droites, introduisent un rythme et apportent des courbes ainsi qu’une autre logique.

Béatrice utilise plusieurs techniques (gravure, photo, peinture, dessin), elle les associe afin d’exprimer son émerveillement face à la puissance de la nature.

Mélange du geste saccadé, arrachages, griffures, déchirages, traits fragiles ou tendus, griffonnés. Ses pièces sont sensibles, gestuelles ni figées, ni libres…

Ce sont les limites de… Repenser et réinventer la place des vivants